Courriers indésirables : le baromètre trimestriel 2014 par Signal Spam
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« Signaler, c'est agir ! ». C'est forte de cette signature que l'association de lutte contre la communication informatique non-sollicitée, Signal Spam, a rendu public son baromètre trimestriel 2014 du Spam.
Signalements, provenance géographique et moyens de signalements, spam et cybercriminalité, top 10 des objets les plus signalés ; le baromètre passe en revue les e-mails signalés comme courriers indésirables (entre janvier 2014 et mars 2014) soit environ 10% des messages passés entre les mailles rétentionnelles des Fournisseurs d'accès à Internet.
59% des signalements sont envoyés depuis des serveurs installés dans l’hexagone. Ce chiffre peut paraître très élevé mais s’explique par le filtrage initialement effectué par les FAI qui ne laissent passer que les messages en provenance d’émetteurs légitimes mais dont les messages sont perçus comme indésirables par les destinataires membres de Signal Spam. Dans ce contexte, les raisons de cette perception sont intéressantes à étudier pour permettre à un émetteur d’élaborer la pertinence de ses prochains messages.
2. Spam et cybercriminalité
90% des spams sont filtrés par les FAI mais la tranche restante de ces courriers indésirables parvient à gagner la boîte de réception de leur destinataire. Parmi ces messages jugés intempestifs, il en est qui sont d'origine cybercriminelle.
Selon le baromètre de Signal Spam, près de 43% de ces emails sont du Phishing : « une méthode visant à tromper l'internaute afin de lui faire renseigner des informations personnelles ou des coordonnées bancaires. »
Un peu plus de 46% relèvent du Scam, « un spam qui joue sur la compassion et la pitié du lecteur pour l'inciter à faire un don d'argent. » Une part plus infime étant du bounce, envoyée par l'industrie pharmaceutique ou le casino.
3. Objets signalés : le Top 10
Signal Spam a dressé la liste des dix objets généralement signalés par les destinataires :
Vous remarquerez qu'il n'y a à aucun moment référence à la gratuité d'un service ou d'un produit, très déprécié par les anti-spams et donc généralement filtré.
Ce baromètre trimestriel 2014 a cela d’exceptionnel qu’il traite de la perception du Spam ressentie par les destinataires et non par des algorithmes automatisés de filtrage, rendant l’analyse des données beaucoup plus qualitative. C’est une information à forte valeur ajoutée pour l’e-marketeur averti qui pourra construire des messages en s’inspirant de l’inverse des pratiques se dégageant de ce baromètre.
Pour en savoir plus sur la plainte, vous pouvez lire ou relire notre article « Anti-spams : 3 conseils pour éviter la plainte ».