La légende veut que passés six mois, l’email marketer doit cesser toute communication avec ses destinataires inactifs. Pourtant, 20% des ouvreurs annuels jetteraient un œil à leurs emails après un long moment d’inactivité selon l’agence Alchemy Worx. En réalité cela dépend d’abord de votre cycle client : vos inactifs ne sont pas les mêmes si vous vendez des avions, des pianos ou des chaussures.Le dernier email de stimulation des inactifs de Sarenza en est un bon exemple et nous prouve qu’il n’est jamais trop tard pour se rappeler aux bons souvenirs des utilisateurs somnolents si on le fait avec finesse.
Dans cet email, le message se veut clair et percutant : la marque constate le désintérêt du destinataire pour sa newsletter et lui propose, dans un premier temps, de se désabonner avant de rebondir et d’énumérer, dans un second temps, quatre « bonnes raisons de rester abonné » parmi lesquelles le fait d’économiser de l’argent grâce aux offres promotionnelles réservées aux souscripteurs.
Sarenza conclut sa news en rappelant sa place de leader sur le marché des grands magasins de chaussures et d’accessoires en ligne et met l’accent sur le renouvellement continu de ses collections ; la qualité de son servie client. Autant de «bonnes raisons de rester abonné » à la newsletter qui viennent se greffer aux quatre autres abordées précédemment.
En outre, les images agrémentent le message avec légèreté et humour afin de rendre la procédure de désabonnement plus drôle. Une démarche que l’abonné ne manquera pas de remarquer.
En conclusion : Sarenza a trouvé un bon équilibre sur les plans graphique et éditorial et a su réveiller ses inactifs avec habilité. De bonnes pratiques à suivre !